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Leurs scandales, notre argent public: ça suffit !

A qui s’adresse la pétition

Thomas Jordan et la direction générale de la BNS
Karin Keller-Sutter et le Conseil fédéral

 

Nous refusons ce scandale et demandons :

 

  • Une transparence totale sur les conditions de prêt de sauvetage entre la BNS et le Credit Suisse, en particulier le collatéral mis à disposition par la banque de Zürich garantissant les pertes potentielles.
  • A ce que toute assistance future de la BNS et de la Confédération à Credit Suisse et d’autres banques suisses soit conditionnée au respect de directives socialement juste et soutenable (climat et biodiversité)
  • La BNS et la Confédération doivent efficacement réguler les acteurs financiers privés en prenant en compte le principe de précaution et d’indispensables facteurs de durabilité.

Qu’est-ce qui doit être fait ?

La BNS assure la survie du Credit Suisse, la banque fossile en crise: depuis la défaillance de deux banques américaines, le Credit Suisse dévisse fortement en bourse. Pour stabiliser la situation, la BNS a décidé de lui fournir un prêt de 50 milliards de francs. Mais l’accord entre la BNS et le Credit Suisse a été conclu derrière des portes closes. Nous ignorons tout des conditions de prêts de notre argent public, et de ce que le Credit Suisse a dû donner en contrepartie à la BNS permettant de couvrir les éventuelles pertes.

 

C’est un scandale démocratique ! Pendant des années le Credit Suisse a basé son activité économique sur le profit à tout prix – causant scandales de corruption, violations des droits humains et alimentant la crise climatique. Ces pratiques sont à l’origine de la crise dans laquelle se trouve le Credit Suisse.
La BNS a agit au dernier moment, utilisant de l’argent public pour renflouer un acteur privé défaillant.

Pourquoi c’est important?

Le Credit Suisse se trouve dans une crise structurelle depuis plus de 10 ans. Elle est basée sur sa profonde culture du profit à tout prix et à court terme ainsi qu’un manque de réglementation stricte en Suisse. Cette dernière décennie a ainsi été marquée par de nombreux scandales :

 

Le Credit Suisse a contribué à plonger le Mozambique dans la crise de sa dette publique sur fond d’exploitation d’un gigantesque gisement de gaz. Poursuivi en justice aux USA et en Grande Bretagne, la banque doit désormais payer des centaines de millions de francs de réparation. L’enquête « Swiss Secrets » a par ailleurs révélé l’année dernière que la banque a hébergé des fonds de clients sulfureux dont plusieurs dictateurs. En outre, la même année, la banque a été condamnée dans une affaire de blanchiment liée à un réseau bulgare de trafic de cocaïne.

 

De plus, le Credit Suisse soutient massivement les entreprises qui promeuvent le fracking, engendrant des conséquences catastrophiques dans le monde entier. Par exemple, dans le cadre du boom du GNL au Texas et au Nouveau-Mexique. Et pour cause, les actionnaires majeurs de la banque Zurichoise inclus l’Arabie Saoudite et le Qatar ; refusant aujourd’hui d’éponger les pertes.

 

Le Credit Suisse fait partie des 30 banques mondiales considérées comme trop grosses pour qu’on les laisse faire faillite. Son renflouement met en évidence le manque d’une réglementation qui assure que les institutions financières restent stables et opèrent au service de toutes et tous.

La Suisse doit définir maintenant des règles claires pour que le système financier contribue à une économie juste et écologique.

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