Les entreprises suisses font des affaires au Xinjiang
Les sociétés suisses Rieter, Uster Technologies et Saurer font des affaires où des millions d’ouïghours sont surveillés, internés de force et torturés.
Les sociétés suisses Rieter, Uster Technologies et Saurer font des affaires où des millions d’ouïghours sont surveillés, internés de force et torturés.
Le fournisseur de services financiers MSCI a annoncé qu’il interdisait à Hikvision et à six autres sociétés chinoises de figurer dans ses indices boursiers internationaux. Il est grand temps que l’UBS ne touche plus non plus à Hikvision.
Jeudi dernier, une veillée commémorant la situation des droits de l’homme des Ouïghour-e-s et des Tibétain-ne-s en Chine a eu lieu à Berne. Une cinquantaine de personnes y ont participé malgré le froid et Covid-19.
Un entretien entre UBS et Campax a eu lieu le vendredi 4.12.. UBS rejette toute responsabilité. Campax se félicite de la volonté de dialogue d’UBS, mais maintient ses revendications.
Ce matin, la communauté Campax a déployé une banderole géante devant l’UBS à Zurich-Altstetten. La pancarte indiquait « Pas de complicité – pas d’affaires avec Hikvision ». Il faut espérer que cela a permis à l’UBS de comprendre sans équivoque ce que nous demandons : Ne touchez pas à Hikvision !
Les Initiatives « multinationales responsables » et « interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre » ont toutes deux été rejetées aujourd’hui. En conséquence, l’engagement de la société civile en faveur de pratiques commerciales éthiques est d’autant plus important. Les activités d’UBS en Chine le démontre : la grande banque suisse entretient des relations d’affaires avec le groupe chinois Hikvision, qui tient un rôle central dans la surveillance massive des Ouïgour-e-s dans la province chinoise du Turkestan oriental (Xinjiang).
En septembre, nous avons lancé notre pétition contre les camps forcés chinois. La réponse du Conseil fédéral est décevante: il veut uniquement miser sur le dialogue vis-à-vis de la Chine. Toutefois, ces dernières années ont clairement montré que le dialogue ne suffisait pas. Nous poursuivrons donc notre campagne.
Lundi matin, le 7 septembre, nous avons déposé la pétition #NoComplicity avec les camps d’internement. 23’000 demandent : Renégociez l’accord de libre-échange avec la Chine !